dimanche 31 décembre 2017

Littlemill 40 ans Cadenhead's Single Cask, 1977/2017, 41.2%

Je sais, le Blog ressemble à une vieille cabane abandonnée et désertée en cette fin 2017. Depuis juin, les articles se sont faits de plus en plus rares, et seules quelques notes de dégustations sont venues hanter cet endroit.

Ma vie privée a été chamboulée cette année, et j'ai du poser des priorités ailleurs que dans le whisky. Ainsi va la vie, il faut parfois faire des choix.

Ajoutez à celà un marché qui devient de moins en moins attractif en raison des prix de plus en plus affolants et des produits de plus en plus "standards", l'intérêt que suscite en moi le whisky s'est vu défaillir.

2017, une mauvaise année pour ma passion pour le whisky, à n'en pas douter.

Sur le plan strictement personnel je continue évidemment à m'y intéresser, je participe toujours à quelques salons, festivals, masterclass et autres dégustations; mais sans réellement prendre des notes en vue de les publier. Je profite juste, égoïstement, pour moi-même.
Et le nombre de bouteilles achetées en 2017 a lourdement chuté par rapport aux années précédentes.

Pas de bilan 2017 de ma part sur le Blog cette année, donc. Impossible d'en faire un qui tienne la route, avec le peu de contenu que j'y ai publié, le peu d'événements auxquels j'ai assisté, et le peu (toutes proportions gardées) de nouveaux whiskies que j'ai goûtés.

Ça fait même plusieurs mois que je ne vous propose plus "Le Littlemill du mois". Pfff, tout fout le camp...


Je veux néanmoins terminer cette année sur une note positive en vous souhaitant de réaliser tous vos vœux maltesques en 2018. Que 2018 soit une bonne année whisky pour vous, quelles que soient vos attentes.

Et pour fêter l'année nouvelle, je lève mon dram de Littlemill 40 ans Cadenhead's Single Cask en votre honneur; vous les lecteurs qui suivez ce Blog depuis ces dernières années. Merci pour votre fidélité.


Littlemill 40 ans Cadenhead's Single Cask, 1977 / 2017, Bourbon Hogshead, 41.2%, 126 bouteilles



  • Nez: La douceur est ce qui frappe en premier. Pas de grosses senteurs qui claquent, tout dans la délicatesse. Des fruits jaunes et blancs juteux, quelques exotiques aussi, des fleurs d'arbre, et un léger boisé noble.
  • Bouche: La délicatesse continue... Du bois poussiéreux, de la pomme granny acidulée, une légère amertume fruitée. L'acidulé occupe le devant de la scène.
  • Finale: Moyenne. La poussière de bois perdure. L'acidulé s'éteint, faisant place à un joli fruité / floral délicat et subtil.
  • Verdict: On est fort loin de l'hyper fruité des Littlemill 1984 ou de l'herbacé des Littlemil du début des années 90. Cet acidulé en bouche me déconcerte, ce n'est pas à quoi je m'attends quand je déguste un Littlemill. Ce 40 ans est cependant un très bon dram, fin et subtil, fort agréable; mais je ne "sens" pas ses 40 ans et je ne trouve pas que ses 600€ prix de vente de sortie en Allemagne soient justifiés.
  • 87/100.





Sold out dès sa sortie, il était vendu à 600€ en Allemagne.

Un énorme merci à Ronnie pour le sample !

vendredi 24 novembre 2017

Loch Lomond 1984/2017 The First Editions, Specially Selected for Belgium, 33 ans, 47.9%

Fin 2016 et début 2017, Hunter Laing a sorti coup sur coup deux Inchmurrin 1984 sous sa gamme First Editions. Si vous vous souvenez, ils m'avaient fort séduit et m'avaient rappelé le du Littlemill. Difficile de ne pas me plaire dans ces conditions, n'est-ce pas ?

La Boutique du Chemin a pu se procurer une partie d'un troisième fût, et l'a fait embouteiller pour la Belgique en cette fin 2017. Une partie ? Oui. 120 bouteilles d'un Hogshead, car il faut pouvoir être certain d'écouler les bouteilles produites sans en garder sur les bras; et le reste est resté en possession d'Hunter Laing et sera embouteillé ultérieurement. Aussi pour la Belgique, qui sait ? Espérons-le en tout cas !

Si vous avez été attentifs, vous aurez remarqué que je vous parle d'Inchmurrin depuis le début de cet article, alors que sur l'étiquette de la bouteille dont je vous parle aujourd'hui trône un grand Loch Lomond. Aucune trace du nom Inchmurrin. Mais quid ? Que passa ?
La raison est fort simple: La distillerie Loch Lomond a récemment développé ses gammes officielles et a sorti plusieurs embouteillages d'Inchmurrin qui ont été fort bien accueillis par le public et les critiques en tous genres. Dans la foulée, Loch Lomond a interdit aux embouteilleurs indépendants de continuer d'utiliser le nom Inchmurrin; seul le nom de la distillerie, Loch Lomond, est encore autorisé. Hunter Laing ne pouvait donc plus embouteiller ce 1984-ci sous le nom Inchmurrin, et a été contraint de le faire sous le nom Loch Lomond. Mais le jus à l'intérieur reste un sister cask des deux Inchmurrin précédents.

Et dans le verre, ça se rapproche des deux précédents, ou pas ?


Loch Lomond 1984 / 2017 The First Editions, Specially Selected for Belgium, 33 ans, Refill Hogshead HL13287, 47.9%, 120 bouteilles




  • Nez: Une corbeille de fruits jaunes et blancs juteux, fraîchement coupés. Des petites fleurs d'arbre fruitier, et un herbacé ténu. Une fraîcheur printanière tout du long.
  • Bouche: Et ça continue sur sa lancée ! Du sirop de fruit blanc, des pétillements de vanille au miel, et une fine pincée d'épices picotantes. De la tige de fleur omniprésente.
  • Finale: Moyenne. La fraîcheur végétale rebondit. Un soupçon de menthe poivrée en toute fin, accompagnée d'un léger boisé.
  • Verdict: Mais rhooo quoi ! Ces vieux Loch Lomond / Inchmurrin sont juste divins, frais, gourmands, équilibrés, et fins. Un profil à la Littlemill, je ne cesse de faire ce rapprochement. Celui-ci ne déroge pas à la règle et est un frère (quasi) jumeau des deux précédents. Miam, encore !
  • 91/100.





Disponible au Chemin des Vignes (Stockel) pour environ 200 euros.

mercredi 4 octobre 2017

Ballechin 12 ans pour 3 boutiques belgo-luxembourgeoises, 2004/2017, 53.6%

Il y a presque un an, début novembre 2016, je vous avais relaté la très bonne surprise que j'avais expérimentée quand j'avais eu l'occasion de goûter un Ballechin de 12 ans d'âge, maturé en fût de Sherry et embouteillé pour la Flandre.

Hé bien figurez-vous que le reste du fût (tout n'avait pas été mis en bouteille en 2016, mais "seulement" 300 bouteilles) a été embouteillé en avril de cette année; cette fois-ci pour 3 boutiques de nos contrées. Enfin pas en Wallonie, mais deux en Flandre et une au Luxembourg.

Logique de ma part de regoûter ce Ballechin, ne fut-ce que pour voir si il a beaucoup changé d'après mes souvenirs et d'après ma note de dégustation de l'an passé. Tout en sachant bien évidemment qu'une note, une sensation, une perception est fonction du moment présent, de ce qu'on a mangé avant, de son humeur, de ses envies, etc. Bref vus m'avez compris, peut-être que ma perception en sera complètement différente.

Hé bien... non. Même constat pour cet embouteillage-ci. C'est aussi bon. Je peux faire un copier / coller de la note de l'an dernier, avec juste l'effet de surprise en moins. Je ne me foule donc pas des masses aujourd'hui, et vous refourgue ma note de l'époque avec juste quelques ajustements. Slainte !

Ballechin 12 ans pour Vinothek Massen, Tasttoe and Dims Dram, 14.07.2004 / 21.04.2017, Sherry Cask 349 (part), 53.6%, 237 bouteilles (OB)


  • Nez: Il est toujours aussi présent et séduisant, dès les narines trempées dedans. La tourbe (mi-fermière mi-camphrée) se mélange harmonieusement au tabac, au caramel épais, aux fruits noirs secs et confits, et même à une fraîcheur orangée. C'est vachement complexe pour un whisky pas spécialement vieux.
  • Bouche: La puissance s'impose direct. De la cendre chaude, la couche tourbée est très minérale. Autour gravitent des épices poivrées, des fruits noirs, des zestes d'orange, du chocolat noir de noir, du tabac... il y a plein de choses qui se mélangent mais dans une cohésion contrôlée.
  • Finale: Longue. Une bouffée de fumée cendrée s'engouffre dans la gorge. Des épices titillent le bout de la langue. Du bois sec s'installe ensuite.
  • Verdict: Rien n'a changé, c'est toujours la même claque. A essayer (ou à faire essayer) en blind, histoire de faire abstraction du nom peu sexy et peu vendeur (même si la réputation d'Edradour / Ballechin tend à être de plus en plus positive au cours du temps). Un excellent "peaty/Sherry".
  • 90/100.




Disponible pour un peu plus de 80€ dans les 3 boutiques pour lesquelles ce Ballechin a été embouteillé.

samedi 30 septembre 2017

Littlemill 1991/2016 The Pearls of Scotland, 52.8%

Ouille ouille ouille ! Déjà la fin du mois, et je ne vous ai pas encore parlé d'un Littlemill en septembre !!

Mieux vaut tard que jamais... Même si je ne suis pas (encore) en retard...

Ce Littlemill-ci est tiré d'une de mes bouteilles personnelles, ouverte à la mi-août (mais non pas "miaou", je ne suis pas un chat !) lors du BYOB Littlemill de Rotterdam. Un événement où une très grosse vingtaine d'amoureux de Littlemill se réunissent et où chacun amène une bouteille de Littlemill. Tout le monde goûte tous les Littlemill de tout le monde, une véritable orgie Littlemillesque !

La bouteille que j'avais amenée est donc celle-ci, un Littlemill âge de 25 ans, distillé en 1991 et embouteillé par Gordon & Company en 2016 sous sa gamme The Pearls of Scotland.

Littlemill 01.1991 / 06.2016 The Pearls of Scotland, Cask N°113, 52.8%, 248 bouteilles



  • Nez: Le végétal saute au nez, poivré et sec. De la rhubarbe, de l'herbe séchée. Une corbeille de fruits jaunes se tient derrière, prête à bondir. Mais elle ne le fait jamais, et reste sagement en retrait.
  • Bouche: C'est ici que le fuit finalement fait un pas en avant. Du fruit jaune huileux, fondant, confit, sirupeux. Mais il n'est jamais seul, le végétal lui colle au basques à tous moments. La rhubarbe, de la menthe poivrée, et de la tige de fleur juteuse.
  • Finale: La menthe remonte en flèche dans les narines. Du bois vert atterrit sur la langue, tandis que le végétal reprend le dessus par rapport au fuit.
  • Verdict: Une fois de plus, les marqueurs typiques sont présents. C'est bon, équilibré, quasi frais. Peut être un poil trop végétal par rapport au fruit, mais c'est un avis très personnel au moment précis de la note.
  • 88/100.





Je l'avais trouvée en Allemagne lors de sa sortie, au prix de 210€. Je pense qu'il y a encore moyen de le trouver (toujours en Allemagne) pour environ 250€.

jeudi 21 septembre 2017

Ledaig 2000/2017 The Cooper’s Choice, 16 ans, 55.5%

Début 2016 j'avais publié une note de dégustation dithyrambique à propos du Ledaig1998 en fût de Sherry proposé par l'embouteilleur indépendant TheCooper's Choice. Il m'avait vraiment scotché (logique pour du... Scotch, non ? OK, je sors...), celui-là.

Un an et demi plus tard, le même embouteilleur nous propose son petit frère. Distillé en 2000 (et non plus en 1998), aussi en brut de fût, et aussi en fût de Sherry.

The Cooper's Choice a-t-il remis le couvert en nous proposant un Ledaig aussi séduisant que le précédant ?


Ledaig 10.2000 / 2017 The Cooper’s Choice, 16 ans, Sherry Cask n° 800116, 55.5%, 360 bouteilles


 

  • Nez : Directement, la tourbe fermière fumée se mélange aux senteurs apportées par le fût de Sherry: fumée, raisin sec, paille, orangette, fruits rouges confits, bois noble, caramel et épices exotiques. Un beau mariage, et un équilibre fort charmeur.
  • Bouche : Cet équilibre se poursuit, malgré les 55% qui n’agressent pas. Du caramel liquide, des épices de Noël, de la noix, de la fumée de paille à la cassonade, des zestes de citron confit. On garde la gorgée et on la fait tourner pour faire durer le plaisir.
  • Finale : Longue. Les épices picotent la langue, tandis que du jus d’orange sanguine amère s’incruste dans les papilles. Du bois sec apparaît en toute fin.
  • Verdict : Dans la comparaison avec le 1998/2016 du même embouteilleur, celui-ci est moins marqué par le Sherry, moins « Sherry bomb » du coup. Même si il est fort bon et particulièrement bien équilibré, il lui manque ce petit quelque chose d’étonnant et de superlatif pour le faire atteindre la barre fatidique du 90.
  • 89/100 (très proche de 90 quand même).




Disponible pour 125 euros à la Boutique du Chemin et (peut-être sur commande ?) chez We Are Whisky et Watch, Smell, Taste & Having Fun.

samedi 16 septembre 2017

Family Silver 1972/2017 The Cooper's Choice, 44 ans, 41%

2017 est l'année des anniversaires. Les 10 ans de The Nectar, qui a sorti pas mal d'embouteillages pour fêter l'événement; les 175 ans de Cadenhead, qui nous envoie des vagues de bouteilles chaque mois de cette année (une véritable orgie !); mais aussi les 25 ans de The Cooper's Choice, fêtés de façon beaucoup plus confidentielle.

En effet, pas de brouettes d'embouteillages spéciaux pour l'occasion, mais un blend de haut vol concocté spécialement pour cet anniversaire: le Family Silver.

Sur papier, ça peut paraître un peu cheap, un blend comme embouteillage anniversaire. Mais quand on y regarde de plus près, il est quand même composé de 40% de malt Lochside 1972, 30% de grain Garnheath 1972, et 30% de grain Invergordon 1972. Excusez du peu !

Mais le verdict ne se résume jamais à une étiquette (n'en déplaise aux départements marketing :-p ), mais se fait suivant les sensations gustatives. Alors allons-y...


Family Silver 1972 / 2017 The Cooper's Choice 25th Anniversary Celebration, 44 ans, fût n° VM1972BSW, 41%, 480 bouteilles


  • Nez: Doux, fin, liquoreux, et gourmand. Des épices exotiques, de la banane flambée, du raisin blanc sec, du tabac doux, une bonne dose de bois, de l'amande huileuse, et de la vanille. Entre autres.
  • Bouche: Elle s'annonce d'abord sage, voire timide. Mais après quelques secondes les saveurs déboulent. Et à ce moment-là, c'est d'une finesse et d'une gourmandise extrêmes. La banane ultra mûre domine, fondante. De la liqueur de vanille boisée. Du biscuit au chocolat au lait, et de l'orangette au chocolat noir. Des épices douces de ci de là. Waw, que c'est bon !
  • Finale: Assez courte, comparée à la bouche qui était tellement savoureuse. Du boisé, de la peau de banane noire, des traces de chocolat à l'orange.
  • Verdict: Ha ben oui, y a pas à dire, les vieux whiskies comme ça, ça a une autre dimension que les jeunes NAS, hein ! Si la finale est un poil trop courte à mon goût, le reste est juste top. Un superbe blend. Et cette bouche, mes aïeux ! Trop trop succulente, une des meilleures qu'il m'ait été donné de goûter. Si cet embouteillage n'est que le Silver, j'attends le Gold avec impatience (et si The Cooper's Choice veut faire un Platinum, qu'il n'hésite pas non plus ;-) ).
  • 91/100 (la finale fait un poil baisser la cote globale, sinon ça aurait été plus haut).





Disponible pour 180 euros au Chemin des Vignes à Bruxelles.

mercredi 13 septembre 2017

Glenlossie 24 ans Signatory Vintage, sélectionné par les Eifelboys, 1992/2017, 55.9%,

Les Eifelboys est un petit club de whisky, composé de quelques membres Allemands et Luxembourgeois amis entre eux de longue date. Grâce à de (très) bons contacts dans le milieu du whisky, ils ont réussi par le passé à faire embouteiller plusieurs whiskies en quantité limitée (généralement moins de 100 bouteilles), pour eux et leurs proches essentiellement. Il n'était donc pas si facile de mettre la main sur leurs sélections.

Cette fois-ci ils ont sélectionné un Glenlossie chez Signatory Vintage, mais le tirage est plus important: plus de 200 bouteilles. Ça vous laissera l'occasion de vous en procurer une bouteille, si cela vous tente.


Glenlossie 24 ans Signatory Vintage, sélectionné par les Eifelboys, 18.11.1992 / 24.04.2017, Hogshead n°3459, 55.9%, 238 bouteilles


 

  • Nez: Assez classique d'un Speyside en fût de Bourbon, mais ma foi fort avenant et équilibré. De la pomme jaune, du raisin blanc, un brin de vanille, et dde la fraîcheur d'agrume qui picote les narines.
  • Bouche: D'abord du sucré vanillé s'annonce, vite rejoint par du citron acidulé. Du jus de mirabelle montre le bout de son nez et apporte de la douceur.
  • Finale: De la pelure sèche de pomme, légèrement amère mais pas trop. Le citron se fait liquoreux, l'acidulé disparaît. Une pichenette d'épices douces.
  • Verdict: Un beau whisky, bien fait et équilibré. Très typique du Speyside, sans surprise; mais agréable dans son ensemble.
  • 86/100.








Encore disponible à la Vinothek Massen pour environ 95€

vendredi 8 septembre 2017

Glen Keith 25 ans Signatory Vintage pour le Luxembourg, 1991/2017, 49%

Ha, du Glen Keith ! Cette distillerie étant une de mes préférées en Speyside, je suis toujours prêt à en goûter. En sachant très bien, cependant, que le profil chez Glen Keith peut être très changeant et différent. Je n'accroche pas du tout à l'acide et à l'amer; mais par contre le fruité / floral me séduit bien souvent.

Celui-ci, proposé par Signatory Vintage, a été embouteillé pour des cavistes luxembourgeois. Voyons voir de quel profil il s'agit...



Glen Keith 25 ans Signatory Vintage pour le Luxembourg, 05.06.1991 / 24.04.2017, Bourbon Barrel n°73645, 49%, 173 bouteilles


  • Nez: Léger, fruité, et floral. Tout de suite séduisant (d'après mes goûts personnels). La fraîcheur végétale se développe, accompagnée de fruits blancs blancs mûrs.
  • Bouche: De la finesse de fruits blancs juteux mélangée à des notes florales. Une très légère acidité de pomme. De la rhubarbe verte par moments.
  • Finale: Moyenne. Le végétal se fait ici plus sec et plus présent, tandis que le fruité se fait plus discret. Une petite pincée d'épices douces sur la fin.
  • Verdict: En plein dans le profil que je recherche chez Glen Keith: finesse, fraîcheur, fruité, floral, et sans amertume. Et aussi très facilement buvable, aucune difficulté à aborder ce dram. Pur plaisir.
  • 89/100 (très proche de 90).








Disponible pour ±115€ au Luxembourg (les deux cavistes principaux que je connaisse étant Vinothek Massen et Maxi Vins).

mercredi 6 septembre 2017

Glenburgie 21 ans Signatory Vintage pour trois cavistes, 1995/2017, 55.5%

Comme vous le savez (si vous suivez le Blog depuis au moins 1 an ;-) ), le distributeur belge The Nectar emmène chaque année une poignée de caviste chez Signatory Vintage en Écosse afin qu'ils puissent sélectionner quelques fûts pour les faire embouteiller à leur nom.
2017 ne déroge pas à la règle, et quelques embouteillages spécifiques à l'un ou l'autre (ou plusieurs, car souvent les fûts sont divisés en plusieurs cavistes) sont arrivés dans nos contrées.

J'ai eu l'occasion de me procurer quelques échantillons (merci au gentil donateur, qui se reconnaîtra ;-) ), je vais donc en passer en revue au cours des prochaines notes sur le Blog.

Je commence aujourd'hui par Un Glenburgie, embouteillé pour la Vinothek Massen, Maxi Vins (tous deux des cavistes luxembourgeois) et Tasttoe (la boutique de Kampenhout qui vient de déménager dans son tout nouveau bâtiment flambant neuf). Glenburgie n'étant pas fort représenté dans les notes de dégustation du Blog, je me suis dit qu'il serait intéressant de s'y arrêter.


Glenburgie 21 ans Signatory Vintage pour Vinothek Massen, Tasttoe, et Maxi Vins, 13.06.1995 / 24.04.2017, Hogshead n°6502, 55.5%, 258 bouteilles


  • Nez: L'alcool est d'abord assez présent, mais se calme rapidement. Il laisse alors la place à une brouette de vanille boisée, de raisin sec alcoolisé, et d'abricot confit. Les senteurs sont très fortes, présentes, prenantes. Le boisé liquoreux se positionne en avant plan.
  • Bouche: Pas spécialement agressive, mais à fort caractère. Beaucoup de vanille, du bois sec qui prend de la place, des poignées d'épices en tout genre, et des fruits jaunes secs en pagaille.
  • Finale: Chaude, épicée, et boisée. L'alcool réchauffe la gorge, tandis que les épices picotent partout en bouche. Le bois vanillé continue son hégémonie.
  • Verdict: Pour sûr, ce fût de Bourbon a été fort actif ! Tellement actif que le distillat écossais s'en voit fort influencé, les notes bourbonneuses de vanille, de bois et d'épices pourraient presque faire prêter à confusion. Je me retrouve à mi chemin entre un Bourbon et un Scotch écossais. Expérience intéressante, surtout que ce Glenburgie se montre très goûteux et fort en caractère.
  • 87/100.






En principe encore disponible auprès des trois cavistes précités, pour environ 95€.

mercredi 16 août 2017

Littlemill 1990/2013 Whiskybase "40000 bottles on the wall", 56%

Il y a quelques jours, un ami m'a demandé si j'avais déjà goûté le Littlemill sorti en 2013 par le site participatif Whiskybase pour fêter les 40000 bouteilles dans sa base de données. Et justement, je l'avais goûté la veille au Bring Your Own Bottle Littlemill de Rotterdam, un événement organisé pour les amoureux de Littlemill, où chacun apporte une bouteille et la partage avec le reste de l'assemblée.

Pour me faire pardonner auprès de vous pour le fait d'être si discret depuis un peu plus de trois mois (je ne vous ai même pas proposé de Littlemill en juillet, pfff je suis nul), je vous propose aujourd'hui ma note détaillée de ce Littlemill.



Littlemill 20.12.1990 / 10.02.2013 Whiskybase "40000 bottles on the wall", Bourbon Hogshead n°34, 56%, 322 bouteilles




  • Nez: une fois n'est pas coutume, je reconnais directement Littlemill. Des petites fleurs de printemps, de la sève, de la tige de plante et du fruit jaune à profusion. Une sécheresse herbacée, aussi; et même des volutes d'alcool blanc.
  • Bouche: D'abord un beau fruité s'annonce. Pêche, abricot, mangue. Du coulis de fruits jaunes. Un brin de rhubarbe à l'arrière. Un herbacé discret. Une pincée d'épices, non envahissantes, en toile de fond.
  • Finale: Les épices disparaissent, le végétal sec de met en avant, tandis que le fruité se meurt.
  • Verdict: Très typique, fort bien équilibré. Un fort bon Littlemill, mais qui manque un peu, selon moi, de surprise.
  • 89/100.







Bien évidemment sold out depuis sa sortie il y a 4 ans maintenant. A l'époque, son prix était de 89€ (je crois, sans être sûr à 100%. Il est même possible que ce soit moins. Mais c'était pour rien en tout cas) et il a été sold out en 6 heures.