samedi 14 février 2015

Deux Springbank : 12 ans ‘’Green’’, 46% et 17 ans Sherry Wood, 52.3% (OB)

Pour commencer le dossier consacré à Springbank, voici deux éditions limitées récentes.

Le 12 ans ‘’Green’’ est sorti sur le marché en novembre 2014. Limité à 9000 bouteilles, sa particularité est d’avoir été distillé à partir d’orge ‘’bio’’ ; d’où l’appellation ‘’Green’’.

Le 17 ans en Sherry Wood est une ultra nouveauté (elle aussi limitée, à 9120 bouteilles), arrivée sur le marché belge il y a quelques jours seulement, lors du Whisky Live de Spa.

Deux Springbank : 12 ans ‘’Green’’, 46% et 17 ans Sherry Wood, 52.3% (OB)
Springbank 12 ans ‘’Green’’, 46%, 9000 bouteilles
  • Nez : Un mélange de fumée d’herbe sèche, de vanille, de citron et de fruits jaunes domine. Il domine tellement qu’il prend même toute la place, d’ailleurs. La fumée, néanmoins, s’estompe assez vite ; pour laisser la place à des volutes mentholées.
  • Bouche : Elle est équilibrée, la réduction n’est pas perceptible. Une légère acidité agrumique, de la vanille, des fruits blancs et jaunes juteux. Une chaleur salée / épicée irradie avec le temps. Des notes mielleuses apparaissent par moments. Une fraîcheur mentholée se fait une petite place au fil du temps.
  • Finale : Des vagues salines balaient la langue. Une légère fumée refait surface. Quelques pincées d’épices douces.
  • Verdict : Un whisky carré, clean, mais aussi sans grande surprise. Bien fait, classique, et qui se laisse boire volontiers.
  • 86/100.

Encore assez largement disponible chez les cavistes, spécialisés en whisky ou non, pour environ 75€.

Deux Springbank : 12 ans ‘’Green’’, 46% et 17 ans Sherry Wood, 52.3% (OB)
Springbank 17 ans Sherry Wood, 52.3%, 9120 bouteilles
  • Nez : Un nez fondu, assez monolithique, avec des senteurs difficilement identifiables et différentiables. La couche de sherry est reconnaissable, sans trop couvrir les marqueurs Springbank. De la tourbe terreuse, légère fumée de mousse humide. Des fruits mielleux. De la pomme sèche.
  • Bouche : Douce et facile. Quelques épices discrètes, et des fruits blancs juteux. Une légère tourbe campagnarde. L’alcool est bien équilibré en bouche. Des notes mielleuses. Ici aussi le sherry n’est pas envahissant.
  • Finale : Une sécheresse épicée, fumée et boisée s’abat sur le palais, accompagnée d’une amertume de pelure de fruits. La sécheresse épicée perdure.
  • Verdict : En toute honnêteté, j’ai du mal à comprendre le buzz autour de ce whisky. Oui, il est easy drinkable. Oui, il est facile d’accès. Oui, il est bien fait. Mais non, ce n’est pas une tuerie absolue, selon mes goûts en tout cas. Il est monolithique, et ne promet jamais monts et merveilles. Il est monotone, en fait.
  • 85/100.

Débarque ces temps-ci chez les cavistes, mais le prix varie déjà sensiblement en raison du buzz existant sur internet autour de ce Springbank : il a suffi que l’une ou l’autre personne dise ‘’ça doit être bon, ce truc’’ (sans même l’avoir goûté) sur des forums pour que plein de gens en veulent. Les stocks des boutiques online se vident immédiatement dès qu’une référence apparaît. Et évidemment, les autres boutiques livrées un peu après, voyant l’engouement, gonflent leur prix. Le prix de vente officiellement suggéré par Springbank était à la base de £85 (environ 115€). Vous aurez de la chance si vous en trouvez encore à ce prix-là ; sur internet ça tourne déjà aux alentours des 130€ (quand il y en a ; car comme expliqué plus haut c’est directement sold out ; il faut être rapide !), et ça continue de grimper. Un conseil si vous voulez absolument vous procurer une bouteille: contactez votre caviste physique (pas online) préféré, et voyez avec lui si il en a ou si il va en avoir. Mais dépêchez-vous, ce Springbank part comme des petits pains…

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